Etretat et ses falaises ... Vous connaissez forcément le site de nom, mais si vous ne le connaissez que de nom, alors prenez le temps d'aller faire un tour en Haute-Normandie découvrir cette petite ville et ces immenses falaises car elles valent vraiment le détour.
Il ne faut pas hésiter à prendre les deux chemins, le premier vers la porte aval car sinon vous raterez la vue d'une arche et de l'aiguille, et le deuxième vers la porte amont pour découvrir la chapelle des marins et l'hommage aux deux aviateurs Nungesser et Coli.
En cliquant sur ce lien, vous pourrez disposer du diaporama complet de ma visite.
La falaise d'aval
Quand vous vous trouvez sur la plage, face à la mer, la falaise d'aval c'est celle qui est à gauche.
Lorsque vous êtes sur la plage, vous ne pouvez apercevoir qu'une seule arche qui était décrite par Maupassant de la manière suivante : "un éléphant plongeant sa trompe dans la mer".
Après avoir emprunté le sentier en direction de l'arche, vous découvrirez une nouvelle arche, la seconde, ainsi que l'aiguille.
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La falaise d'amont
La précédente falaise étant à gauche, celle-ci est donc à votre droite lorsque vous regardez la mer sur la plage d'Etretat.
L'arche de de côté de la falaise est beaucoup moins impressionnante, mais la vue vers l'arche qui est en face et sur la ville d'Etretat y est magnifique.
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C'est par ce côté de la falaise que vous accéderez à la chapelle des marins ainsi qu'au monument en mémoire de deux aviateurs.
La chapelle des marins
La chapelle se situe du côté de la falaise d'amont. Il s'agit d'une chapelle des marins dédiée à Notre-Dame-de-la-Garde.
Face avant de la chapelle
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Face arrière de la chapelle
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Détail d'une des façades latérales avec ses gargouilles
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Une gargouille moderne
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Derrière la chapelle se dresse une imposante flèche, cette flèche est une partie du monument en mémoire de deux aviateurs.
Nungesser et Coli
Nungesser et Coli sont les noms de deux aviateurs, héros de la guerre 1914-1918.
Le monument réalisé par Gaston Delaune, la flèche et l'avion en béton posé au sol, est destiné à rappeler que leur avion, l'oiseau blanc, un biplan Levasseur, quitta le sol de France pour la première liaison aérienne transatlantique à Etretat le 8 mai 1927.
Il s'agissait alors d'une première mais d'une malheureuse tentative qui consigna la mort de ces deux aviateurs.
La disparition des deux aviateurs est encore un mystère.
Avant de disparaître, l'avion a survolé l'Irlande, puisqu'un officier de la marine britannique a consigné dans son journal de bord avoir vu l'appareil. Il est probable qu'une dépression les ait emportés plus au Nord de leur route, leur faisant consommer trop d'essence, et qu'ils aient voulu rejoindre Québec (qui était prévu dans leurs différentes options de route) pour se poser sur le Saint-Laurent. Leur altimètre, après le passage dans la dépression, a pu être faussé, ce qui les aurait fait heurter des collines dans l'état du Maine. Des traces de leur carlingue auraient été aperçues par un vol d'observation de l'USAF dans les années 1930, et on aurait retrouvé les débris du moteur.
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Face avant de la chapelle
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Face arrière de la chapelle
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