| Retour index |
|
|
Le château renferme une collection d'objets de l'époque (armes et armures), une salle de tortures, une crypte, un donjon, des oubliettes, une étable et les pièces de résidence des comtes.
Le château d’origine a été construit aux environs de 1180 par le compte Philippe d’Alsace.
Les comptes de Flandre y ont vécu jusqu’au 14e siècle.
La fin du Moyen Age a également été synonyme de la fin de l’intérêt militaire du château en tant que moyen de défense, notamment en raison de l’apparition de la poudre à canon, des canons et des armes à feu.
Le château a ensuite servi d’atelier de frappe de monnaie et a surtout été célèbre en tant que prison et que cour de justice. La chambre de torture du Château des comtes a fait de nombreuses victimes. En règle générale, les condamnés étaient exécutés sur la Sint-Veerleplein.
Son architecture rappelle les châteaux des Croisés en Syrie avec ses tours et ses murs de pierre épais tout en rondeur.
Ci-dessous deux vues aériennes du château (cartes postales) :
Un tunnel fortifié permet d'accèder à la cour où se trouvent la résidence des Comtes, un donjon qui offre une vue panoramique de la ville, des écuries et une crypte.
A l'intérieur du premier bâtiment, on peut admirer une galerie romane, des cheminées monumentales dans les différentes salles.
La plateforme
La salle des tortures
La salle des tortures présentent quelques outils de torture : poucettes, anneau en fer, masque de honte, ...
Ci-dessus, une guillotine.
La guillotine fut utilisée pour la dernière fois en Belgique en 1918.
Ci-dessous une boite aux lettres qui permettaient aux gardiens de prison de déposer les plaintes contre certains prisonniers.
Ci-contre, à droite, une série de poucettes.
Ce petit appareil en bois et en métal compressait lentement les pouces ou les doigts de la victime et occasionnait une grande douleur.
Les poucettes semblaient être efficaces pour arracher des aveux. Cette méthode était souvent appliquée lors de procès de sorcellerie. Les pouces étaient coincés dans un étau, serrés à l'aide d'une vis et bloqués par un cadenas tel que le montre les deux photos ci-dessous.
Le criminel était d'abord étiré sur le banc de supplice.
Ensuite un entonnoir était introduit dans sa bouche afin de remplir son corps d'eau.
Le but de ce châtiment était d'humilier le coupable en public.
Pour alourdir cette peine, il devait porter une tête masquée cornée, aussi connu sous le nom de masque de la honte.
Salle d'audience
L'audience était le conseil personnel des comtes de Flandre. Plus tard cette pièce servait de salle d'assemblée du Conseil de Flandre. Au XIXème siècle on y aménagea une salle de machines pour une filature de coton.
Le chemin de ronde
Le chemin de ronde est défendu par 24 tous saillantes. Les créneaux étaient pourvus à lm'extérieur de volets ou mantelets qui permettaient aux défenseurs de tirer ou jeter des pierres.
En temps de guerre on plaçait un étage supérieur dans les tourelles au moyen d'un plancher.
Dans cette salle appelée le "carré", les anciens tribunaux appliquaient la torture du collier. Au moindre mouvement les pointes du collier s'enfonçaient dans le cou de l'accusé. Personne ne pouvait endurer une telle souffrance plus de 3 à 4 heures.
Le tiroir à sucre Cette ancienne prison nommé "Suikerlade" (tiroir à sucre) d'après une cage qui s'y trouvait et dans laquelle on enfermait les prisonniers était à l'origine la chapelle comtale. L'autel se trouvait entre les colonnes, au dessous de la fenêtre cruciforme.
La cave du donjon Dans la cave du donjon on remarqiue les restes de la première demeure fortifiée. En 1180 Philippe d'Alsace transforma le rez-de-chaussée et l'étage de cette construction du XIème siècle pour former la cave de son donjon.
Quelques vues anciennes du château Pour terminer, quelques cartes anciennes du château des Comtes de Flandre :
 L'entrée du château des comtes
|
Le château des Comtes, Gravensteen en néerlandais, servit de résidence pour les comtes de Flandres jusqu'au XIVe siècle.
| Retour index |
|