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Edit du 4 juillet 2017 : J'ai découvert ce Mont pour la première fois en 2010, de passage dans les Alpes avec mes parents. C'est mon père qui se rappela avoir entendu parler de ce mont et d'un éboulement célèbre. Quelques recherches plus tard voilà cette page qui vit le jour. En 2017, à l'occasion d'un petit road-trip dans la région, me revoilà dans les environs de ce mont, avec une vue absolument sublime sur l'à -pic impressionnant. La beauté de la nature, même terrible, me fascine toujours autant. J'ajoute quelques infos et nouvelles photos à cette page. Situé dans les Alpes, le Mont Granier, du haut de ses 1933 mètres, domine la vallée du Grésivaudan et la combe de Savoie de sa face Est, ainsi que la cluse de Chambéry avec sa célèbre face Nord.
Le mont en hiver 2010 Le Mont doit sa célébrité à l'une des plus grandes catastrophes enregistrées lors de ce dernier millénaire, mais également par ses vagues successives d'éboulement. C'est l'éboulement du 24 novembre 1248 qui reste dans les mémoires. En effet, le 24 novembre 1248, vers minuit, un pan de montagne entier se détachait de l'extrêmité orientale du Mont recouvrant les villages alentour d'un flot de marne et de calcaire. L'éboulement, estimé à près de 500 millions de m³ sur une zone d'épendage de près de 23 km², ensevelit intégralement cinq communes (Vourey, Saint-André, Granier, Saint-Pérange et Cognin) et en détruisit partiellement deux autres (Myans et Les Murs). La catastophe aurait coûté la vie à environ un millier de personnes. Le gigantesque éboulement de 1248 laissa apparaître une falaise calcaire verticale de près de 900 mètres, avec 700 mètres d'à -pic, l’une des plus hautes d’Europe. La catastrophe s'explique par les pluies abondantes de l'automne 1248, combiné à la particularité du Mont. Le Granier est en effet une montagne calcaire possèdant de nombreuses failles et un réseau de grottes et de galeries creusées par l'eau. Il y est recensé 341 gouffres de 10 à 560 m de profondeur, correspondant à 66 km de galeries. Le Granier est également entaillé par de nombreuses failles. Ces réseaux constituent le point de faiblesse de la montagne.
Le mont Granier s'appelait auparavant le mont Apremont, et a été rebaptisé à la suite de cette catastrophe avec le nom d'un des villages engloutis. En 2016, on a encore comptabilisé trois éboulements successifs : le 9 janvier en emportant plus 100 000 m³ de roches puis les 29 avril et 7 mai, où 30 000 m³ ont encore dévalé la montagne. Le Mont en 2017, depuis la route d'Apremont Non loin de Myans, se trouve un bloc de calcaire nommé la "Pierre Hachée". La Pierre hachée, photo ©Bernard trekking (extrait de "histoires, contes et légendes") La légende nous raconte qu'au coeur du moyen âge, un certain Bonivard, jaloux des terres des moines du prieuré de Saint André, obtint du pape l'autorisation de les acheter. Les moines furent expulsés et se réunirent pour prier la vierge noire de la chapelle de Myans.
Alors que Bonivard et ses troupes fêtaient leur acquisition dans les murs du prieuré, on entendit soudain, par un temps pourtant serein et calme, des vents épouvantables et des bruits extraordinaires.
Un torrent de boue et un pan de la montagne se déversèrent sur le prieuré et les seize villages avoisinants.
La coulée s'arrêta contre la colline de la chapelle de Myans (non loin de la Pierre hachée).
Les moines furent les seuls rescapés de la catastrophe.     |
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