Le Ninglinspo est un ruisseau de Belgique, affluent de l'Amblève.
Situé sur le territoire de la la commune d'Aywaille, le ruisseau du Ninglinspo est d'une pente moyenne avoisinant 7,5 %, et court sur une distance d'environ 3500 mètres.
La source réelle est difficilement identifiable car il émerge du sol, à environ 400-405 mètres d'altitude, une multitude de petites sources . Il reçoit aussi sur son parcours les eaux de quelques petits rus : le Vieux Chera, la Chaudière ou ru des Grandes Fagnes, le ruisseau des Blanches Pierres ou de Sprimont et le ru de Noirheid.
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Tout de suite après le départ, on croise le vieux chera, peu alimenté en cette saison (fin mai).
A ces côtés, une plaque est posée pour souvenir de Edmond Rahir qui réhabilita le coin.
La promenade commence le long du Ninglinspo, petite pente douce qui doit nous conduire à la première curiosité de la promenade : la cascade de la chaudière.
"Ami,en suivant le val du Ninglinspo, donne un souvenir reconnaissant à celui qui sauva ce site pittoresque de toute altération, à Edmond Rahir, défenseur des sites. 1937." |
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La cascade de la chaudière
Les nombreuses cuves ou chaudières du pittoresque vallon du Ninglinspo sont formées par l'action continue des eaux torrentielles des hauteurs sur les rochers tendres (phyllades reviniens et schistes gedinniens) des vallées. Ce phénomène se complique d'une autre action mécanique dûe à l'entrainement par ces eaux de fragments de quartzite et de grès.
Le bain des Naïades
Les "bains" sont une des curiosités géologiques de cette vallée. A certains endroits, la rivière à poli des espèces de baignoires naturelles où l'eau est assez profonde pour pouvoir nager. Les cascades y sont également assez lisses pour pouvoir glisser dans l'eau sans se faire mal.
Le bain d'Hermès
Le Ninglinspo doit son nom bizarre à une erreur des cartographes français qui estropièrent pas mal de toponymes du département de l'Ourthe créé en Belgique en 1876. Ils confondirent le nom du cours d'eau avec celui d'un terrain où il se jette dans l'Amblève et qui s'appelait "En Inglin spau", c'est à dire à la source de l'Inglin.
Le nom originaire du ruisseau est en réalité le Doulneux (Dulnosus en latin). Il figure ainsi dans la charte de Sigebert III datant de 647.
Le bain de la loutre
Le bain du cerf
Le bain de Diane
Le bain de Vénus