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Autotour en Islande, Août-Sept 2012


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Jour 11 - 4 septembre 2012

Routes 63 et 612, les fjords de l'ouest

La route 63, encore une route de "no man's land". De mémoire, je n'ai même pas croisé une voiture.

Je roulais depuis à peine une heure avec une voiture bien lavée de la veille au soir, et résultat, plaque d'immatriculation strictement illisible :

Puis route 612 pour faire le tour du fjord Talknafjordur. Tiens ici, il semble qu'il y ait le cousin du Loch Ness.


Beware of sea monsters

Raykjafjordur

"Située en pleine nature, au beau milieu de nulle part, accès libre toute l'année, seulement en Islande où on peut vivre ces petits instants de bonheur, ... la piscine de Raykjafjordur au fond du fjord d'Arnafjordur"

Pas de publicité mensongère, c'est bien au beau milieu de nulle part.

Quand on voit la piscine, faut suivre les tuyaux, la source d'eau chaude est pas bien loin, quelques mètres un peu plus haut, on aperçoit un léger nuage de vapeur.

En s'approchant de plus près, on peut voir quelques bulles s'échapper du sol (pas facile à photographier).

Fossdalur

A proximité de Raykjafjordur, une petite cascade nommée Fossdalur.

Gardar

Gardar BA 64, c'est le nom d'un bateau échoué dans le fjord Patrekfjordur. Selon les indications sur site il s'agirait d'un vieux navire islandais, construit en Norvège en 1912 et échoué sur la plage en 1981.

Il est indiqué "prière de ne pas entrer", mais ce serait quand meme dommage de se priver de quelques vues intérieures :-) [oui, bon bah, je suis fan de l'exploration urbaine, donc vais quand même pas me priver, et puis c'était pas une interdiction !]

Sandoddi

Une des rares de plage de sable blond d'Islande. Ne pas trop creuser quand même, le gris n'est pas loin.

De cette plage, on commence à apercevoir les falaises qui nous mènent au bout de l'Europe. Nous entrons dans le Latrabjarg.

Musée de Hnjotur

A l'entrée du Latrabjarg, un musée, le musée de Hnjotur. Un peu particulier comme musée, d'un côté c'est un musée d'origine, entassement d'un vieil homme d'objets de son pays, gardés en l'état. Quelques pièces intéressantes.

Après, c'est un revival du naufrage du Latrabjarg de 1947 avec diffusion d'un film de 1948 (45 mn environ, disponible en anglais ou allemand, la femme du musée me l'a proposé en allemand, y'a vraiment trop d'allemands dans ce pays). Bon, après l'avoir visionné (en anglais donc), quelle que soit la langue, il n'y a pas trop de choses à écouter, les images suffisent à comprendre.

Et à l'extérieur, le musée, c'est une sorte de ramassis de carcasses d'avions en tout genre. Pourquoi ? aucune idée, rien n'est indiqué.


Musée, des éléments du sauvetage du Dhoon

L'histoire semble banale, mais le film qui montre la manière dont le sauvetage s'est passé impose le respect. Un froid glacial (les pieds glissaient sur le sol), près de 70 mètres de falaises à pic à descendre en face d'une mer déchainée, atteindre la bateau pour pouvoir faire coulisser la bouée et sortir un à un les marins frigorifiés par plusieurs jours fouettés par l'eau glacée. Respect.

les falaises de Látrabjarg

Après le musée, c'est le Látrabjarg, là où commencent les falaises. Niveau route, vous êtes en montagne, des descentes à 15% avec le vide au bout de la route. Les freins ont intérêt de bien fonctionner (non, non, je n'ai pas eu peur !).

Les falaises du Látrabjarg c'est deux choses :
1. les falaises les plus habitées de l'Islande lors de la période de nidification (mi-juin à mi-août, 5 millions d'oiseaux).
2. les falaises les plus à l'ouest de l'Europe, après c'est l'Amérique.

14 km de long, un point culminant à 441 mètres, 3 faces. Les falaises sont en réalité divisées en 4 parties (avec des noms plus imprononçables les uns que les autres), donc on se limitera à parler DES falaises du Látrabjarg

Il s'agit des falaises où l'on trouve le plus d'oiseaux au monde (à la bonne saison). Pour donner un ordre d'idée, en 1886, à l'époque où les paysans islandais "chassaient", 36 000 oiseaux furent capturés et 44 000 oeufs furent ramassés.

En ce qui me concerne ce n'était pas la saison pour les oiseaux, j'ai juste croisé des "grands corbeaux" (pas des corbeaux, des "grands corbeaux", c'est bien une race à part), pas très rassurants quand on marche au bord des falaises ...

Alors, lui, je crois qu'il m'a engueulé puis qu'il m'a regardé d'un drôle d'oeil !

et lui, il volait trop près de moi !

et lui, il était occupé, donc, j'ai pu m'approcher à moins d'un mètre :


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