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Sur la façade, le cadran solaire et sa devise en latin :
Dubia Omnibus Ultima Multis Chaque heure est incertaine pour tous, et la dernière pour beaucoup. Le reste des éléments cités ci-dessous est extrait du guide du visiteur. Le porche se situe sous la vaste salle de réunion des anciens jurats, maire-abbé et chefs de famille.
Avec sa statue de Saint Léon (XVIIIème siècle), sa piéta et son oratoire à la Vierge, ce porche sert de passage du monde habituel à celui de la prière et du recueuillement.
Saint Léon de Carentan (né vers 856 – mort vers 890) Evêque de Bayonne, évangélisateur du Pays basque Saint Léon fut chargé par le pape d’évangéliser les Basques. Premier évêque de Bayonne, il convertit les païens du Labourd (Bayonne), de la Navarre, de la Biscaye, et meurt décapité par les Vikings en même temps que ses frères Philippe et Gervais. A l'intérieur, les typiques tribunes labourdines sur 3 niveaux (Le Labourd, région de Cambo les bains).
Ces galeries étaient normalement réservées aux hommes et, pour l'avancée centrale du premier étage, aux autorités locales. Les femmes s'installaient, elles, dans la nef afin de veiller leurs morts sur les pavements scumptés à chaque maison du village.
Le plafond de la nef constitue une allégorie du Saint Esprit présenté sous la forme d'une colombe et encadré des symboles des quatres évangiles. Au fond de l'église, le rétable (bien éclairé avec une petite pièce de 1 euro !) attire l'attention :
"un décor majestueux de colonnes torsadées, de pampres, de guirlandes de fruits et de têtes d’ange, qui s’élève en un assemblage doré et se termine par une corniche à denticules. Au-dessus, la Croix est adorée par deux anges, Dieu le Père bénit dans un large mouvement de son manteau et l’Esprit Saint descend sous la forme d’une colombe. Quant aux rinceaux latéraux, ils s’achèvent par de grands profils de jeune homme, ce qui n’est pas rare en Labourd. Ce retable est centré sur une toile inspirée d’un tableau du célèbre peintre Eustache Lesueur (1617-1655), représentant le martyre de Saint Laurent sur un gril à Rome en l’an 258. Cet Aragonais, fêté le 10 août, est un symbole particulièrement attachant de la Charité évangélique. L’un des sept premiers diacres de l’Eglise romaine, il avait été chargé par le Pape Sixte II de la gestion des finances et donc de l’aide aux miséreux. Sommé de livrer l’argent aux autorités impériales, il le distribua aux nécessiteux et se présenta avec un grand nombre de pauvres en affirmant à ses futurs persécuteurs : « Voilà les trésors de l'Église, que je vous avais promis. »
Enfin, dominant l’ensemble depuis la voûte, le monogramme de Marie rayonne dans son entourage de chérubins." ==> Voir les autres églises du Labourd |
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