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Il y a un circuit pédestre qui permet de faire le tour du lac avec des panneaux indicateurs. Ici je n'en présenterai qu'un seul, la Roche du Lac, l'une des petites curiosités au bord du lac (et la moins représentée sur le net, donc elle le mérite !). Le texte est extrait du panneau indicateur face à la roche.
Position de la Roche du lac, au sud du lac Située à une altitude de 660m, le lac de Gerardmer est réputé pour être le plus long des trois lacs, dépassant de peu les 2 km (2020m). D'une profondeur maximum de 38,40m, c'est un lac d'origine glaciaire.
Un des abords du lac (sous beau temps, n'est-ce pas ?) La Roche du Lac est une "roche moutonnée". Il s'agit de roches ayant subi l'érosion du glacier et qui ont pris un aspect bosselé.
La roche du Lac Le nom de "roche moutonnée" a été introduit par un naturaliste (H. Benedict) en rapport qu'il avait trouvé à la ressemblance de ces roches avec les perruques de l'époque et dont on fixait les ondulations avec de la graisse de mouton.
La formation des roches moutonnées Côté amont (1), la pression de la glace y est la plus forte, il y a abrasion de la roche par les débris pris dans la base de la glace. La forte pression abaisse le point de fusion en dessous de 0°C, la glace fond donc un peu sur la bosse. Une pellicule d'eau, à l'interface et dans la glace basale, migre vers le côté aval où elle regèle parce que la pression y est moins forte. Côté aval (2), la pression de la glace y est plus faible, l'eau regèle, ouvre des fissures, détache et arrache des fragments de roche, ce qui produit des cavités en forme de marches d'escalier. La chaleur dégagée par le regel migre vers l'amont où elle aide à la fonte sous pression.
La roche du Lac, vue côté ouest Sur son côté ouest (photo ci-dessus), la roche est découpée en marches d'escalier ce qui indique un déplacement du glacier vers l'ouest.
La roche du Lac Les roches granitiques moutonnées sont remarquables par leur taille et la netteté de leur forme. La Roche du Lac, est elle un peu moins nette qu'elle ne le devrait. La roche est en effet devenue granuleuse du fait de l'action de la végétation qui l'avait autrefois envahie.
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