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Quand je lis "catacombes" dans un guide, je pense de suite aux catacombes de Paris avec tous les ossements entassés dans ces nombreuses galeries. Ici, rien de tout ça. Ni ossements, ni galeries. Un escalier nous mène à une première salle où l'on trouve plusieurs icônes et bougies rappelant que le lieu sert toujours à quelques cultes. Puis, le "puits" et trois autres pièces vides (dont deux fermées par des grilles). Un nouvel escalier. La prudence est de mise à la decsente (sol glissant), heureusement il y avait une bonne visibilité et je n'ai pas plongé dans le "lac" qui est au bas de cet escalier ! Une sorte de source a priori.
A la surface, c'est le vieil arbre qui interpelle, avec tous ces petits rubans attachés.
Le vieil arbre, un pistachier
Les catacombes de Sainte Solomoni se composent de plusieurs chambres souterraines qui ne furent, probablement, jamais des sépultures. A l'époque paléochrétienne, elles servaient selon toute vraisemblance de refuge. A l'époque chrétienne, l'une de ces chambres fut transformée en chapelle; au XIIe siècle, elle était décorée de fresques.
Une des salles avec ses fresques
La tradition veut que sainte Solomoni, mère des septs Macchabées, ait été suppliciée avec ses sept enfants en l'an 168 avant J-C. (Si Solomoni est décrite comme une sainte alors qu'elle vécut avant la naissance du Christ, c'est que dans l'église chrétienne d'Orient il n'existe pas de canonisation institutionnalisée par une instance supérieure, mais qu'en revanche l'épithète de «saint» ou « sainte» peut être tout bonnement ancré dans la tradition locale.) Les pièces d'étoffe accrochées aux branches du pistachier qui ombrage l'accès du lieu, indiquent que l'on rend, aujourd'hui encore, hommage à la sainte.
Dernière descente, vers la source
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