Dalle gravée
|
Sur le plateau des Costes-Gozon, dans la vallée du Len, dans l'Aveyron, se trouve le cimetière du Sabel.
Ce cimetière comporte deux séries de tombes appelées communément le cimetière du haut et le cimetière du bas. Le site présente également les restes d’un ancien habitat nommé le Mas-Viel (« vieux hameau »), un ancien pressoir, des dalles gravées, et un dolmen restauré.
|
Dolmen de Pinsac-Rajac.
|
|
Les tombes groupées à l’écart du village seraient d’origine wisigothes. De forme trapézoïdale, légèrement plus larges à la tête qu’au pied, elles suivent le pendage naturel du socle et se présentent parfois en rangées. L’occupation du site semble s’échelonner du IVème au VIIIème siècle.
Le cimetière du haut
Les tombes sont en caissons avec une couverture pour les unes à plat et pour les autres en bâtière (en forme de toit à deux pentes).
|
|
Le cimetière du bas
Il s’agit de 14 tombes rupestres (creusées dans la roche). Ces tombes n’ont pas toutes la même orientation, chacune avait un couvercle formé d’une ou plusieurs dalles calcaires. Cette partie du site serait du VIIIème siècle.
Le sarcophage
Le sarcophage se trouve à proximité du cimetière du haut sur un des bords, devant un tertre où se trouvent probablement d'autres tombes enselevies.
|
La bâtisse reste encore énigmatique mais on la suppose être les restes d’un captage tel qu’il en existait sur le site plus en contrebas dans l’habitat du Mas-Viel.
|
Le pressoir du Mas-Viel
La cuvette en grès, creusée dans le plus gros rocher, est appelée ‘maie’ ; c’est là qu’on déposait les fruits destinés à être pressés pour en extraire le jus. Ils étaient écrasés par un bloc de pierre accroché à un levier articulé sur des montants. La pression était produite par les hommes qui tiraient le levier et par le poids en pierre (le ‘contrepoids’) qui était y fixé.
La maie fait environ 20 litres ce qui laisse à penser que ce pressoir servait pour les noix dont on extrayait l’huile.
|
L’habitat du Mas-Viel
|
|
|
|
Il s’agit d’un ancien hameau situé à 590 mètres d’altitude sur une avancée ensoleillée du plateau dominant de la vallée du Len. Il n’y reste que les bases des murs des bâtiments (maisons, granges, étables, …). Ce hameau fut habité quelques millénaires.
Sur le site du cimetière, on découvre également un tyrannosaure, création métallique d’un ferronnier d’art des Costes Gozon : André Debru.
« André Debru coupe, découpe, tord, perce, ponce, biseaute et entremêle tout ce qui lui tombe sous la main pourvu qu'il s'agisse de métal. Ses oeuvres peuvent être monumentales tel l'éléphant grandeur nature, mais aussi minimalistes comme les petites chouettes. La porte de son atelier à Costes-Gozon est ouverte aux curieux et ses oeuvres féeriques visibles dans toute la région. »
|
Retour index
|
 
 
|