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![]() Dans le Morbihan, ils sont beaucoup plus rares, et un seul tient vraiment la comparaison, le calvaire de Guehenno.
Sculpté et erigé dans le cimetière par un certain F. Guillonic en 1550 (comme en atteste l'inscription gravée sur le socle), le calvaire fut presqu'entièrement détruit par les révolutionnaires en 1794: les croix furent renversées, les statues mutilés, les scultures mises en pièces.
Sur le calvaire s'élèvent les 3 croix de Golgotha :
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![]() Au pied de la croix se trouve notamment une Vierge de pitié et, devant elle, le Portement de croix avec Sainte Véronique, un soldat et un cavalier. L'autel même est décoré d'une Résurrection. Et contre le soubassement de l'autel, un haut-relief de la Mise au Tombeau. De part et d'autre de l'autel, les 4 statues des prophètes ont été ajoutées lors de la restauration en 1853. Toujours dans l'enclos du cimetière, derrière le calvaire, un ossuaire, datant du XIXe siècle, évoque le tombeau du Christ. On y voit 2 femmes se dirigeant vers l'entrée du sépulcre, gardé par par 2 soldats romains.
Un bas-relief, encastré dans le pignon gauche, représente la Passion.
A l'intérieur du bâtiment funéraire, composé de 3 salles, un ange veille le gisant du Christ; il porte l'inscription "Cras resurget" (du latin pour "demain, Il ressuscitera"). Cette scène, complétée par un Christ revenu d'entre les morts, est destinée à convaincre les fidèles de la réalité d'une vie éternelle.
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