Le camp viking de Péran

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Le camp viking de Péran

 

SITUATION GEOGRAPHIQUE
Pays : France
Département : Côtes-d'Armor
Commune : Plédran
Ce site est plus riche par ses panneaux relatant l'histoire du site que le pauvre mur récemment restauré censé être les restes d'un ancien camp viking.

Le Camp de Péran ou Camp des Pierres Brûlées (appelation du 10 ème siècle) a été découvert en 1845 par le baron De la Pylaie.

Le camp de Péran est un lieu défensif situé à 9km de Saint-Brieuc sur un plateau de 160m d'altitude dominant la vallée de l'Urne.

Le site a été occupée à plusieurs époques :
- à la période gauloise (IIème siècle av JC).
- lors des incursions vikings à la fin du IXème siècle ap. JC
- au XIIIème et XIXe siècles

Les fonctions défensives de cette enceinte ont cessé brusquement au Xème siècle à la suite d'un incendie (~en l'an 915) dont la violence se traduisit par la vitrification du rempart.

Les fouilles archéologiques menées pendant les années 80 montrent que ce lieu a été mélé aux évenements marquant la fin de la présence Viking en Armorique. Les découvertes effectuées suggèrent qu'au moment de sa destruction, la forteresse était occupée par une population assimilée aux "Normands" (Hommes du Nord).

Le camp se compose de deux remparts concentriques (formés chacun par un parapet et un fossé) affectant la forme d'une ellipse (134m au grand axe et 110 au petit). Le rempart intérieur, qui est le plus élevé, a subi l'action d'un feu violent, de la même manière que les châteaux de verre d'Ecosse, probable vestige d'une invasion viking...

Le bouteur de normands
En 936, Alain Barbetorte, descendant des rois de Bretagne et élevé dans l'entourage du roi d'Angleterre Athelstan auprès duquel son père s'était réfugié, rentre en Bretagne pour chasser les Normands qui dominent le pays depuis plus de vingt ans.

Selon divers écrits du Moyen-Age, le prince breton, futur Alain II, surnommé le "bouteur de Normands" débarqua à Dol en 936, puis se rendit ensuite par mer près de Saint-Brieuc, où il défit quelques bataillons normands retranchés dans un camp, probablement celui de Péran, avant de se diriger vers Nantes, délivrant ainsi la Bretagne de l'emprise des Vikings.

Une légende dit que les Moines Rouges, ou les Templiers, y auraient enterré une merveilleuse châsse d'or contenant le corps d'une sainte une partie de leur trésor.

Une autre légende dit que le feu aurait duré sept ans.

Et certaines légendes racontent qu'un souterrain permettait de quitter secrètement le camp. Les archéologues n'en ont pas trouvé la trace.

 


 

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