Le camp se compose de deux remparts concentriques (formés chacun par un parapet et un fossé) affectant la forme d'une ellipse (134m au grand axe et 110 au petit). Le rempart intérieur, qui est le plus élevé, a subi l'action d'un feu violent, de la même manière que les châteaux de verre d'Ecosse, probable vestige d'une invasion viking...
Le bouteur de normands |
En 936, Alain Barbetorte, descendant des rois de Bretagne et élevé dans l'entourage du roi d'Angleterre Athelstan auprès duquel son père s'était réfugié, rentre en Bretagne pour chasser les Normands qui dominent le pays depuis plus de vingt ans.
Selon divers écrits du Moyen-Age, le prince breton, futur Alain II, surnommé le "bouteur de Normands" débarqua à Dol en 936, puis se rendit ensuite par mer près de Saint-Brieuc, où il défit quelques bataillons normands retranchés dans un camp, probablement celui de Péran, avant de se diriger vers Nantes, délivrant ainsi la Bretagne de l'emprise des Vikings.
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Une légende dit que les Moines Rouges, ou les Templiers, y auraient enterré une merveilleuse châsse d'or contenant le corps d'une sainte une partie de leur trésor.
Une autre légende dit que le feu aurait duré sept ans.
Et certaines légendes racontent qu'un souterrain permettait de quitter secrètement le camp. Les archéologues n'en ont pas trouvé la trace.
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