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Les vestiges du manoir de Bonvouloir se trouvent sur la commune de Juvigny sous Andaine, en lisère de la forêt d'Andaine, à une dizaine de kilomètres de la station thermale de Bagnoles de l'Orne.
Le site entouré d'un fossé de défense comprend une tour de l'ancien logis seigneurial avec la célèbre tour de guet dite Phare de de Bonvouloir, haute de 26 mètres ainsi qu'une tour d'enceinte devenue pigeonnier, l'ancienne chapelle, bénie en 1628, et un puit profond de 33m dont la cuvette taillée dans la roche
La tour de Bonvouloir tient son nom au fait que les terres sur lesquelles elle est bâtie furent données comme signe du "bonvouloir" du Duc d'Alençon à son intendant Guyon Essirard.
Le domaine a été transmis par la suite à la famille Achard de Bonvouloir, qui le détient depuis le XVIème siècle et qui a compté plusieurs gouverneurs de la ville de Domfront.
Érigée en 1485, Le château fut transformé en ferme au XVIIe S. et peu à peu démantelé. Une des tours est transformée en pigeonnier et la tour de Bonvouloir haute de 26 m devient une guette.
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Sa forme quelque peu phallique a toujours intrigué, suscitant les commentaires les plus grivois...
Il y avait autrefois un Seigneur de haut lignage et de grand renom.
Il s'appelait Hugues de Tessé.
Il possédait un cheval qu'il aimait beaucoup et qui s'appelait Rapide.
Le cheval et le maître avaient bien vieilli, tant et tant que le maître ne valait plus guère et le cheval plus rien du tout.
La mort dans l'âme, Sire Hugues décida d'abandonner Rapide dans la forêt, au lieu de le tuer.
Quelle ne fût pas sa joie lorsqu'il le retrouva, un mois après, frais et alerte, comme au temps où ils couraient les aventures !
Intrigué, Hugues enfourcha son destrier qui le conduisit à la fontaine. Il s'y baigna et y fit pour de longues années, provision de vie et de santé.
Le vidame se maria avec la Dame de Bonvouloir, dont il eut beaucoup d'enfants et fit Ă©riger la Tour, dont la forme Ă©voque un phallus !
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Une seconde légende raconte que Dame Essirart, la femme du Seigneur des lieux, attendait en vain un héritier. Son mari ne pouvait lui assurer.
L'épouse conseilla alors à son mari de consommer intensivement l'eau de la fameuse source qui avait si bien réussi au Comte de Tessé. Le Seigneur accepta et bien que légèrement incrédule, se plia à la supplique de sa femme. Neuf mois plus tard, contre toute attente, un descendant naissait. Essirart, soulagé et heureux, construisit alors pour commémorer dignement cet événement, une tour supplémentaire à son domaine, remarquable par sa configuration, lui donnant sa forme si surprenante et évocatrice…
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