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Nous sommes ici dans les Yvelines, à Brueil-en-Vexin. Il s'y trouve l'allée couverte de la cave aux fées.
Ce mégalithe porte également le nom d'allée sépulcrale, s'agissant d'une allée encavée dont la fonction funéraire a été attestée par différentes fouilles.
L'allée est longue de 14m pour une largeur de 2 m à 2,25m, et a été datée de 2200 av JC.
Elle est constituée de grosses dalles verticales soutenues par un muret de pierres sèches.
Des gravures abstraites réalisées par piquetage seraient encore visibles sur l'une des dalles de paroi. Je mets la phrase au conditionnel car en cherchant bien il m'a vraiment été impossible de voir ne serait-ce qu'une seule gravure. Manque d'expertise de ma part probablement.
Si on la suppose de même constitution que les classiques allées couvertes, l'antichambre, dont il ne resterait près de l'entrée que la partie inférieure d'une dalle, et les dalles de couverture ont disparu, probablement au XIXème siècle où il est attesté que les pierres ont servi à faire un pont sur le rû.
L'entrée de l'allée funéraire, partie inférieure de la dalle de l'antichambre L'allée couverte subit encore les travers du temps où elle servit notamment de décharge pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1957, un nettoyage des lieux permit d'extraire un ensemble de munitions abandonnées. Il s'agissait d'une tombe collective, dont le nombre de corps inhumés est estimé à plus de 150.
Une légende populaire avait fait de la cave aux fées la demeure d’une sorte de génie malfaisant, en réalité un vagabond, nommé Blaisot, qui hantait le plateau.
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