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Marquée par le souvenir sanglant de la Terreur et de l'exécution de la famille royale, la place de la Concorde pose un problème politique aux gouvernements du XIXe siècle.
C'est Louis-Philippe Ier, qui, après le don fait à la France par l'Egypte de l'Obelisque de Louxor, envisage de l'ériger sur la place, là où "elle ne rappelera aucune événement politique". L'Obelisque sera érigée le 25 octobre 1836.
C'est l'architecte Jacques-Ignace Hittorff (futur constructeur de la gare du Nord) (1792-1867) qui est chargé d’aménager la place.
La commission chargé du choix du projet préféra la forme octogone qui permettait de "ne pas sacrifier la direction présentant Cours-la-Reine et de ne pas nuire aux besoins de la circulation que satisfont les voies diagonales." La commission estima également nécessaire le maintien des fossés ainsi que des pavillons d'angle qui recevront huit statues provenant du pont de la concorde. Toutefois pour économiser aussi bien l'eau que l'argent, la commission proposa de réduire le nombre de fontaines de quatre à deux.
En 1835, l'architecte commence à mettre en place deux fontaines richement décoratives de part et d'autre de l'obélisque — la Fontaine des Mers et la Fontaine des Fleuves — et, sur les petits pavillons d’angles de la place, "les guérites de Gabriel", huit statues représentant les villes de France. Il ceinture également la place de lampadaires et de colonnes rostrales.
Chacune de ces statues représentent une grande ville de France :
Celle évoquant Strasbourg est drapée de noir à partir de 1871, date du rattachement de l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne.
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