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La tour mesure 38,40m de haut pour des diamètres intérieur de 9m et extérieur de 18m. L'épaisseur des murs à la base est de 4,50m, à 3m en hauteur.
Ruine d'une tour de l'ancien château rasé par ordre du roi Robert, rebâtie au XIème siècle par le vicomte de Chateaudun, son état actuel date de 1142, époque où Dunois chassa les anglais qui s'en étaient emparés. L'énorme charge de poudre positionnée à sa base et chargée de démolir la tour ne la détruisit pas complétement, et depuis plus de cinq siècles, la tour conserve sa forme qu'on lui voie actuellement.
La tour dominait de sa hauteur l'ensemble de la ville, du plateau et de la vallée, ce qui lui donnait une grande importance stratégique. Elle formait en effet un point stratégique au centre de 14 collines dominant 7 vallées fertiles, la ville de Gallardon étant elle-même au croisement de deux rivières, l'Oise et l'Ocre. Ce donjon était un complément au système de défense général du château fort, construit au Xème siècle. Une enceinte féodale protégeait la ville, avec cinq portes, murailles, fossés et douves. La tour servait guet pour surveiller les alentours, mais également de logis pour les gardes La ville a souffert de sa position stratégique, en particulier pendant la guerre de cent ans où elle fut de nombreuses fois assiégées. Cette tour, fortement endommagée une première fois en 1421, fut détruit par Dunois, compagnon de Jeanne d'Arc, en 1443 pour en chasser les Anglais sous l'ordre du dauphin, futur Charles VII.
A quoi la tour doit-elle son surnom d'épaule de Gallardon ?
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