| Retour index |
|
|
En fait, ce camp fut d'abord un camp de réfugiés pour accueillir les anciens combattants de la guerre civile espagnole, mais, sous le gouvernement de Pétain, il devient camp de concentration.
Le camp servait à l'accueil des Juifs de toutes nationalités, sauf française, capturés et déportés par le régime nazi dans des pays sous son contrôle (Allemagne, Autriche, Belgique, Pays-Bas).
Environ 64 000 personnes y ont été internées, et 1 072 y sont mortes, entre sa création en mars 1939 et sa fermeture à la fin de la guerre en août 1944.
Cette voie ferrée n'existait pas à l'époque du camp, elle n'a ici qu'une fonction symbolique."
|
|
Du camp de 1939-1944, il ne subsiste quasiment rien si ce n'est ces 35 plots de béton. Il s'agit des socles qui supportaient d'énormes citernes d'eau, à peine potables, surnommées alors le "château d'eau du camp".
Le camp de Gurs était un immense baraquement en bois composé de 382 baraques qui n'ont pas survécu au temps.
 Baraquement, (C) Guide Camp de Gurs
 Vue aérienne des baraquements, (C) Guide Camp de Gurs A proximité, se trouve le cimetière du camp, là où reposent 1073 corps d'hommes, femmes et enfants morts au camp entre 1939 et 1943, la plupart juifs.
Dans le cimetière reposent également des espagnols de l'armée republicaine et des volontaires des brigades internationales
Ce petit abri est le seul vestige de bois qui soit conservé. Il s'agit de la plus petite des deux baraques du Secours Suisse.
 Le secours suisse
Liens : - Site officiel - Amicale du camp de Gurs
|
Ce n'est pas dans les pyrénées Atlantiques que je m'attendais à découvrir un camp de concentration. J'ignorais même qu'il y en avait eu dans cette partie de la France. Le site est complétement libre d'accès, s'il reste peu de choses à découvrir, les éléments commémoratifs sont suffisants pour se donner une idée de l'ampleur de ce camp.
"Une voie ferrée, symbolisant la déportation depuis le camp de Gurs vers les camps d'extermination.
| Retour index |
|