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Château de Lespugue

SITUATION GEOGRAPHIQUE
Pays : France
Département : Haute-Garonne
Commune : Lespugue

Un panneau qui indique des ruines c'est plus u'il ne m'en faut pour faire un arrêt sur le bord de route. Petit parking à proximité, allons voir ces ruines.

Il s'agit des ruines du château médiéval de Lespugue, mais aussi un "site préhistorique remarquable renommé par la découverte de la Venus Lespugue".

Le panneau sur le site nous parle de la Vénus, mais celle-ci est dans un musée bien au chaud, on y reviendra avec quelques recherches sur le net histoire d'en apprendre plus.

"Les vestiges du château de Lespugue, que de magnifiques arbres semblent vouloir protéger, datent du 14ème siècle. Le site est interdit au public car non sécurisé et donnant sur une falaise. Il était probablement délimité par un mur d'enceinte, par la Prade (affluent de la Save) et par les gorges de la Save.

Quelques pans de mur, une baie géminée, des pavements en galets de rivière formant des dessins géométriques sont les derniers témoignages de son existence. L’une des pièces pourrait être une chapelle castrale à chevet plat."

La Vénus de Lespugue

(c) wiki. La Vénus de Lespugue est une statuette en ivoire de mammouth découverte en 1922 dans une cavitée située dans les gorges de la Save, sous le château.

Il s'agit de l'une des plus célèbres représentations féminines préhistoriques, découverte dans un contexte archéologique précis : le gravettien moyen, de 26000 à 24000 ans avant JC.

Brisée par un coup de pioche lors de sa découverte, elle mesure après reconstitution 147 mm de haut, 60 mm de large et 36 mm d'épaisseur.


La Vénus de Lespugue, en ivoire de mammouth,
découverte le 9 août 1922 par René de Saint-Périer dans la grotte des Rideaux

La forme générale correspond aux canons stylistiques mis en évidence par A. Leroi-Gourhan.

Les seins, le ventre et les hanches s'inscrivent dans un cercle autour duquel un losange inclut la tête et les jambes.

La loi de frontalité est respectée. La tête est petite et ovoïde, dépourvue de détails anatomiques. Elle porte des traits gravés plus ou moins parallèles interprétés comme une figuration de la chevelure.

Les seins et les fesses sont très volumineux, pratiquement sphériques (stéatopygie). Les jambes sont courtes et se terminent par des ébauches de pieds.

Sur la face dorsale, une série de stries longitudinales parallèles part d'un trait horizontal situé sous les fesses.

Ces éléments ont fait l'objet de nombreuses interprétations, faisant notamment référence à un vêtement, une sorte de pagne.

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