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Espelette, tombe de la première Miss France

SITUATION GEOGRAPHIQUE
Pays : France
Département : Pyrénées-Atlantiques
Commune : Espelette
Espelette ? vous connaissez certainement. Si, si, il suffit que j'ajoute le mot piment pour que vous sachiez de quoi je parle. Mais nous ne parlerons pas piment sur cette page, nous parlerons d'une autre curiosité locale : la tombe de la première Miss France de l'histoire.

Vous trouverez la tombe de cette première Miss France dans le cimetière de l'église Saint-Etienne. Elle est facilement reconnaissable, mais devrait être un peu mieux entretenue.

Dans le cimetière d'Espelette, adossée au mur de l'église, se trouve la tombe d'Agnès Souret, née en 1902 de mère basque. Un mausolée en marbre rose à colonnes de style art déco orné de roses, a été réalisé en 1929 par le sculpteur Danglade.

Classée monument historique en 2006, la tombe est la propriété de la commune et abrite tout simplement la première Miss France de l'histoire.

Le titre fut d'abord boudé par la presse parisienne, farouchement anti-américaine, et c'est sous l'expression "la plus belle femme de France" que fut élue Agnès Souret en 1920. En écrivant "je n'ai que 17 ans, dites-moi si je dois traverser toute la France pour courir ma chance ?" elle ne se doutait pas qu'elle obtiendrait le titre avec une majorité écrasante.

Du jour au lendemain, le nom d'Agnès Souret fit le tour du monde. Après une tentative au cinéma (premier rôle dans le film le Lys du Mont Saint Michel), elle se tourna vers la danse.

Mais elle connut un destin tragique peu de temps après son règne, emportée par une crise d'appendicite au cours d'une tournée en Argentine.

Sa mère, Marguerite Souret (ancienne danseuse de ballets de Monte-Carlo) vendit tous ses biens afin de rapatrier sa dépouille et de lui offrir un caveau à Espelette. Elle fit graver comme épitaphe : "à ma fille douce et jolie, elle fut une petite rose sans épines."
©Pays basque insolite et secret, éditions Jonglez


L'épitaphe
(pas facile à déchiffrer)
"A ma fille douce et jolie, elle fut une petite rose sans épines"


Le médaillon sculpté par Danglade

Un article détaillé : L’éternelle fiancée d’Espelette

L'église Saint-Etienne

L’église Saint-Etienne, datant du XVIème siècle, a la physionomie d’une puissante forteresse avec notamment son clocher-donjon. Son porche a été construit en 1667.

Elle comporte trois galeries en hauteur, typiques de l’architecture de la région ainsi qu’un magnifique retable du XVIIIe siècle.

Au centre du retable un grand tableau représente la lapidation de St Etienne.

Saint Etienne, premier martyr
Saint Étienne est le premier martyr de la chrétienté. Il apparaît comme étant à l’origine du culte des saints.

Étienne est un juif helléniste1 converti au christianisme, choisi avec six autres hommes pour devenir les diacres chargés d’assister les apôtres.

Devant le tribunal juif, on confronte Étienne à des témoins qui l’accusent de quatre blasphèmes : contre Dieu, contre Moïse, contre la Loi et contre le Temple de Jérusalem, lieu saint.

Étienne se disculpe de ces accusations en résumant l’histoire d’Israël, dans laquelle il présente d’abord une triple louange du Dieu de gloire ; il loue ensuite Moïse pour sa ferveur, ses miracles et pour la qualité de son accès à Dieu, il loue triplement aussi la Loi - qui vient de Dieu, est transmise par Moïse et donne la vie, et enfin Étienne loue le Temple, commandé par Dieu et construit par Salomon.

Mais Étienne termine en s'en prenant violemment à l’assemblée du Sanhédrin (le tribunal juif), reprochant à ses juges la dureté de leurs cœurs et la mise à mort des saints. Interpellés comme des hommes au « cou raide », « incirconcis » dans leurs coeurs et leurs oreilles, tous se jettent sur Étienne, le traînent hors les murs de Jérusalem et le lapident à mort.

Selon Voragine, la lapidation a eu lieu « l’année de l’Ascension du Seigneur, au mois d’août suivant, au début du troisième jour ».

En Orient comme Occident, la figure d’Étienne prend une grande place pour les premières communautés chrétiennes et joue un rôle important dans la scission progressive d'avec le judaïsme et la montée de l'antijudaïsme chrétien.

Deux panneaux du tabernacle (ci-dessous) présentent également l'arrestation et la lapidation de Saint Étienne.

L'église Saint-Étienne dispose également d'un plafond peint datant du XVIIème siècle.

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