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Le château de la Roche-en-Ardenne est difficile à rater, en plein centre de la ville, juché sur son promontoire, il domine tous les alentours. Préparez-vous à grimper pour le visiter.
Le premier château de la Roche a été construit vers 844. Au XIVème siècle, le château fut complété par une muraille et des tours afin de renforcer son système défensif. Louis XIV renforça à nouveau le château entre 1681 & 1688, puis le château fut petit à petit abandonné. En 1721, un incendie endommagea gravement le château, puis Joseph II d'Autriche décida de la démanteler. Les bombardements de 1944 lui assénèrent un dernier coup de grâce.
L'entrée Quand on visite les lieux, on peut distinguer plusieurs tours rondes. En direction de chacune des tours, on découvre de nouvelles pièces, puis on monte pour aller sur une première plateforme, puis une deuxième plateforme. Aperçu des différents éléments du château
(8) La tour au pilier
(11) Les salles voutées
(14) La tour de la prison
Le fantôme de la Roche La légende du fantôme de la Roche Certains soirs d'été, on peut voir rôder dans les ruines du château, le fantôme de la Comtesse Berthe de la Roche. Un Sire de la Roche, n'ayant pour receuillir son puissant héritage qu'une fille unique, Berthe, organisa en son château un grand tournoi. La main de la riche héritière appartiendrait au Chevalier, qui, dans un loyal combat, serait demeuré vainqueur de tous ses rivaux. Le premier chevalier qui se présenta était le comte de Montaigu, un colosse, fier de sa force que nulle lance adversaire n'était jamais parvenue à désarçonner. Aussi nul autre champion ne se présenta. Pourtant, c'était à la comtesse Alix de Salm que le Comte de Montaigu avait engagé sa foi. La limite du temps était presque atteinte qu'un cavalier fit son entrée dans la cour. C'était un tout petit chevalier, presque un enfant. Devant les chevaliers et les Dames, l'inégal combat commença. Le Comte de Montaigu se lança contre son faible adversaire à peine armé d'un harnois léger sur un cheval protégé d'aucun armure. Avec une adresse merveilleuse, cette souple monture évita le choc violent du Comte. Le comte se reprit et multiplia les coups, mais à l'aide de sa monture le petit cavalier para tous les coups. Finalement le petit Chevalier s'arrêta et attendit une attitude droite et provocante. Le Comte accourut, mais entraîné dans son élan il perdit l'équilibre et fut désarçonné. Le petit Chevalier introduisant sous la jointure du heaume la mince lame et trancha d'un coup la gorge du Comte. Un instant après, le père conduisit dans la chambre nuptiale l'heureux nouveau couple. Le lendemain à la première heure, impatient de constater et de partager le bonheur du couple, le père se rendit à la chambre nuptiale, frappa et n'eut point réponse. Impuissant à réprimer des paternelles inquiétudes, le père poussa la porte et découvrit la chambre vide, la fenêtre ouverte. Le père affolé s'y précipita scrutant le vide avec terreur : sur le rocher, au fond de l'abime, deux points faisaient tâche : l'un était noir, l'autre blanc. Le mystérieux chevalier n'était autre que la comtesse Alix de Salm, qui, sous ce déguisement, après avoir fait un pacte avec le diable, s'était vengée du Comte de Montaigu et de la belle Berthe de la Roche.
(15) La cour
La poudrière
(19) La citerne
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