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Si vous avez de la chance, vous pourrez vous garer sur le parking de la mairie, petite marche direction la tour et l'église, et la tour se dévoile dans toute sa grandeur.
La tour de Chambles est le donjon de l’ancien château-fort. Une porte qui n'est pas d'origine vous permet d'éviter de trouver une échelle pour gravir les 8 premiers mètres jusqu'à la porte d'origine.
A l'entrée de la tour, un joli panneau qui indique "accès très difficile", le "très" n'est pas abusif. D'abord un petit escalier en très léger colimaçon qui nous amène à la première plateforme, toit très bas, puis une échelle, seconde plateforme avec un dernier escalier presque à la verticale.
Premier escalier Même si l'accès est vraiment difficile, le panorama au sommet vaut vraiment le coup d'oeil, très belle vu sur les gorges de la Loire.
Premier escalier
Troisième escalier, vue de la deuxième plateforme Un petit aspect vertigineux
Troisièmle escalier, dans la descente Contrairement à la position de mes pieds pour la photo, je vous garantis que vous ne le descendrez pas dans ce sens lÃ
Une des vues prises du haut de la tour, le toit de l'église et la Loire
La tour et la croix de l'église
Intérieur de l'église Je n'ai rien trouvé de particulier pour l'église. C'est une petite église de village, assez ancienne (XIVème siècle).
Au pied de la tour, l’église du bourg est placée sous le vocable de Saint Pierre. L’abside romane constitue la partie la plus ancienne de l’édifice qui garde notamment une très belle statue polychrome d’un personnage que nous pensons être Saint Isidore. Il est représenté coiffé d’un chapeau et tenant dans la main un petit attelage. Une gerbe de blé est à ses pieds et il tient une pelle dans sa main gauche.
La présence de Saint Isidore dans cette église semble être une curiosité car, de tous les saints vénérés dans la région du Forez, celui-ci n'y figure pas.
Je ne connaissais pas Saint Isidore, même la première fois que je le vois dans une église, il convient donc de faire une petite recherche sur ce saint.
Généralement représenté avec une gerbe de blé et une pelle, un dicton populaire lui est associé :
Isidore le Laboureur est né dans une famille chrétienne pauvre aux alentours de 1080, près de Madrid. Il est mort vers 1130.
Laboureur, il cultive la terre de riches propriétaires. Son dernier patron, Juan de Vargas, fait de lui son régisseur, mais Isidore fait alors l'objet de jalousie des autres ouvriers qui l'accusent de préférer prier plutôt que de travailler la terre comme eux. Son patron décide alors de le guetter pour vérifier les dires de ces derniers.
Il le surprend en prière, en extase, tandis que les bœufs continuent à tirer la charrue, comme s'ils étaient conduits par deux anges.
Après sa mort, de multiples miracles de guérison lui sont attribuées, mais c'est au roi Philippe III d'Espagne que l'on doit d'avoir ce laboureur comme saint, car il avait été guéri par son intercession. Il fut canonisé en 1622.
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