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Si l'article ne cherche pas à être rassurant d'u point de vue écologie, j'ai particulièrement aimé la photo de la première page, tout à fait le genre de lieux que j'aimerais découvrir (en dépit des problèmes écologiques, mais personnellement c'est plus l'histoire qui m'intéresse).
![]() © ça m'intéresse, février 2013 "sous nos pieds, un tapis de bombes à retardement" Pour changer, il ne s'agit donc pas d'un site que j'ai visité, mais si l'occasion m'est donnée je n'y manquerais pas, malheureusement je doute ce site être accessible au public ; j'ai un peu cherché sur le net ce qu'on pouvait en trouver. Voilà quelques infos glanées ici et là . Attention, je ne fais pas de politique et ne cautionne pas la pollution en indiquant aimer ce lieu, mais l'histoire est ce qu'elle est. J'indique les liens d'où proviennent les photos, les commentaires n'engageant que leurs auteurs et non moi-même. Le Gouffre de Jardel est une cavité naturelle profonde de 128 mètres connue pour avoir servi de décharge d’obus datant de la Première Guerre mondiale alors même qu'un cours d'eau souterrain y passe, ce dernier resurgissant non loin pour donner les sources de la Loue.
![]() Le gouffre de Jardel Cette cavité, l'une des plus grandes verticales d'Europe, est donc également connue pour être l'une des plus grandes décharges militaires du pays. Plus de 3000 obus y auraient été planqués.
![]() La vérité inavouable du fond du puits A la fin de la première guerre mondiale, la France s'est retrouvée avec des stocks monstrueux, et l'armée a employé diverses méthodes pour s'en débarasser. L'une des plus célèbres, en 1920 : 200 000 obus désamorcés ont été brûlés à l'air libre dans la plaine de Woëvre, près de Verdun. Un siècle plus tard ils polluent encore les sols où il est possible de relever 176g d'arsenic par kilo de terre, soit mille fois plus que la normale. Et l'Arsenic s'infiltre dans les cours d'eau. En 1923, pour éliminer un stock d'obus non utilisés ou non explosés durant la Première Guerre mondiale, l'armée française vide en une semaine dans le trou de Jardel des wagons remplis de munitions pour canons. Des centaines d'obus pesant entre 3,4 kg et 100,5 kg et de calibres variés (75 à 240 mm) sont entassés sur une quinzaine de mètres de hauteur. Les rails de chemin de fer arrivaient jusqu'au bord du gouffre et les wagons vidaient leur chargement.
![]() Le gouffre de Jardel en septembre 2011 Pourquoi avoir utilisé ce site pour y "cacher" ces munitions, peu de chance que l'armée ou l'état nous l'indique. L'administration ne l'aurait en effet redécouvert qu'en 1972. Ce site était pourtant connu bien avant que l'armée ne l'utilise comme dépotoir. Il aurait en effet servir jusqu'au XIXème siècle comme « bêtoire », c'est-à -dire un charnier pour les animaux morts. Si le coeur vous dit de boire l'eau de la Loue, j'y réléchirai à deux fois ... entre les animaux morts de maladie et les obus en décomposition, on peut se poser la question.
![]() Les obus de la Loue Les obus se sont concentrés à différents endroits. En moyenne, ils sont superposés sur une hauteur de 60 centimètres maximum.
![]() Les obus de la Loue
![]() Gouffre de Jardel, nouvelle étude
![]() Les obus de Jardel
Quelque soit l'article paru dans la presse que j'ai pu lire, les journalistes se veulent rassurant et nous assurent donc qu'aucune trace de pollution n'a été détectée. A vous d'y croire ou non.
![]() Gouffre de Jardel, pas de pollution Science & Vie - juillet 2013
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