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Néris-les-bains

SITUATION GEOGRAPHIQUE
Pays : France
Département : Allier
Commune : Néris-les-bains

Ce sera une page rapide pour marquer une visite rapide de cette ville thermale. Nous sommes à l'été 2013, les thermes sont tous fermés à cause d'une bactérie quelconque. Thermes fermées dans une ville thermale, ça fait ville morte.

Petit tour de ville à pied.

Face à l'office de tourisme, les arênes. "édifice mixte composé d'une arène complète et d'un demi-cercle de gradins pour 2 à 3 000 personnes, autrefois soutenus à l'arrière par de massifs blocs carrés de maçonnerie"


Le théatre-amphithéatre romain, dénommé arêne
96 mètres de diamètre

On a pu apercevoir les piscines romaines, bien que tout était fermé. Trop d'arbres feuillus pour pouvoir publier une photo qui ressemble à quelque chose.

J'ai cherché une photo, et j'en ai trouvé sur le site de l'office de tourisme de Néris. ça m'a fait sourire, ils ont pris une photo où l'on voit qu'il pleut, no comment.


(photo issue du site de l'office de tourisme, voir lien ci-dessus)
Les piscines romaines, Ier et IIème siècle.

Parcourons encore un peu à la ville. En allant vers l'église, sous verre, on trouve une ancienne nécropole mérovingienne.

Durant la période méroviengienne et carolingienne, une nécropole est installée sur l'actuelle place de la République. Du VIème au Xème siècle, ce cimetière logiquement placé autour de l'église se compose de sépultures en pleine terre et de sarcophages, souvent taillés dans des blocs d'origine romaine (fûts de colonnes, corniches sculpées), certains avec un emplacement pour la tête et les épaules du défunt (IXème et Xème siècle).

La nécropole a été mise à jour en 1966 à l'occasion de travaux de réaménagement de la place. Elle a été étudiée sur 250 m² et 65 sarcophages ont été découverts sur la partie fouillée.

Au XIème siècle, le château fort de la ville, construit directement sur la nécropole, recouvre les sarcophages mérovingiens et carologiens. Avec des fondations ainsi fragilisées, il tombe rapidement en ruines (XVIIème siècle). Aujourd'hui un pan de mur du château médiéval dans lequel des sarcophages sont encore encastrés est visible sous les pyramides en verre.

L'église Saint Georges de Néris-les-bains est le plus ancien édifice crétien du Bourbonnais; elle est des VIème, XIèe et XIIème siècles. L'église a une triple influence des écoles auvergnate, berrichonne et bourguignonne.

L'église est établie sur l'emplacement d'une basilique civile romaine du IIème siècle, reocnstruite entre le IVème et le VIème siècle dont il reste le mur nord.

Au VIème siècle, entre 536 et 556 environ, un ermite du Berry, Patrocle, vient évangéliser Néris et sa région. Il transforme cette basilique civile en un oratoire dédié à St Martin.

Au XIème siècle, on construit le chevet, le transept et la tour. Dans la seconde moitié du XIIème siècle on renouvelle la nef et les bas-vôtés en conservant l'église primitive, les murs latéraux et le mur de la façade qui sont profondément remaniés et surhaussés.

L'église mentionnée sous le vocable de Saint Georges mesure 31,10 mètres de long et 10,70 mètres de large.


Vue extérieure de l'église


Vue intérieure de l'église


Eglise, les anciens bancs numérotés


Eglise, derrière l'autel


Vitrail de Saint Georges

Saint Georges terrassant le dragon
Saint Georges est un grand martyr chrétien du IVème siècle, principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon.

La légende de Saint Georges est née à Silène, une province romaine. La cité est terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné. Avec l'aide du Christ, et après un signe de croix, il le transperce de sa lance. La princesse est délivrée et le dragon la suit comme un chien fidèle jusqu'à la cité. Les habitants de la ville ayant accepté de se convertir au christianisme et de recevoir le baptême, Georges tue le dragon d'un coup de cimeterre car il les effrayait toujours, puis le cadavre de la bête est traîné hors des murs de la ville tiré par quatre bœufs.

Georges est officier de l'armée romaine, plus précisément sous les ordres de l'empereur Dioclétien connu pour sa persécution de toute forme de christianisme.

Georges étant devenu célèbre pour cet acte de bravoure chrétien, il est alors emprisonné par l'empereur. Sa foi ne pouvant être ébranlée, il y subit un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices, il survit miraculeusement et finit par être décapité le 23 avril 303.

Ainsi la légende de Georges terrassant un dragon devient l'un des plus grands martyrs chrétiens.


Statue polychrome de Saint Georges


La tour, vue intérieure

Avant de quiter Néris-les-bains, on peut aller voir l'ancienne gare ferroviaire, très bien restaurée et reconvertie par la commune.

Mise en service en 1931 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, elle dispose d'un monumental bâtiment voyageurs dû à l'architecte Louis Brachet. Son histoire ferroviaire est courte puisque le service voyageurs de la ligne ferme 8 ans après son ouverture, néanmoins des trains voyageurs venant de Paris vont la desservir jusqu'en 1957 pendant la saison thermale.

La ligne est déclassée en 1972, la gare est rachetée par la commune en 1975 après la dépose des rails.

La gare est inscrite par l'arrêté du 29 octobre 1975, ce classement concerne les « façades et toitures ».
©wikipedia

 


 

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