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Petit tour de ville à pied.
Face à l'office de tourisme, les arênes. "édifice mixte composé d'une arène complète et d'un demi-cercle de gradins pour 2 à 3 000 personnes, autrefois soutenus à l'arrière par de massifs blocs carrés de maçonnerie"
Le théatre-amphithéatre romain, dénommé arêne 96 mètres de diamètre On a pu apercevoir les piscines romaines, bien que tout était fermé. Trop d'arbres feuillus pour pouvoir publier une photo qui ressemble à quelque chose. J'ai cherché une photo, et j'en ai trouvé sur le site de l'office de tourisme de Néris. ça m'a fait sourire, ils ont pris une photo où l'on voit qu'il pleut, no comment.
(photo issue du site de l'office de tourisme, voir lien ci-dessus) Les piscines romaines, Ier et IIème siècle. Parcourons encore un peu à la ville. En allant vers l'église, sous verre, on trouve une ancienne nécropole mérovingienne.
Durant la période méroviengienne et carolingienne, une nécropole est installée sur l'actuelle place de la République. Du VIème au Xème siècle, ce cimetière logiquement placé autour de l'église se compose de sépultures en pleine terre et de sarcophages, souvent taillés dans des blocs d'origine romaine (fûts de colonnes, corniches sculpées), certains avec un emplacement pour la tête et les épaules du défunt (IXème et Xème siècle).
La nécropole a été mise à jour en 1966 à l'occasion de travaux de réaménagement de la place. Elle a été étudiée sur 250 m² et 65 sarcophages ont été découverts sur la partie fouillée.
Au XIème siècle, le château fort de la ville, construit directement sur la nécropole, recouvre les sarcophages mérovingiens et carologiens. Avec des fondations ainsi fragilisées, il tombe rapidement en ruines (XVIIème siècle). Aujourd'hui un pan de mur du château médiéval dans lequel des sarcophages sont encore encastrés est visible sous les pyramides en verre.
L'église Saint Georges de Néris-les-bains est le plus ancien édifice crétien du Bourbonnais; elle est des VIème, XIèe et XIIème siècles. L'église a une triple influence des écoles auvergnate, berrichonne et bourguignonne.
L'église est établie sur l'emplacement d'une basilique civile romaine du IIème siècle, reocnstruite entre le IVème et le VIème siècle dont il reste le mur nord.
Au VIème siècle, entre 536 et 556 environ, un ermite du Berry, Patrocle, vient évangéliser Néris et sa région. Il transforme cette basilique civile en un oratoire dédié à St Martin.
Au XIème siècle, on construit le chevet, le transept et la tour. Dans la seconde moitié du XIIème siècle on renouvelle la nef et les bas-vôtés en conservant l'église primitive, les murs latéraux et le mur de la façade qui sont profondément remaniés et surhaussés.
L'église mentionnée sous le vocable de Saint Georges mesure 31,10 mètres de long et 10,70 mètres de large.
Vue extérieure de l'église
Mise en service en 1931 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, elle dispose d'un monumental bâtiment voyageurs dû à l'architecte Louis Brachet. Son histoire ferroviaire est courte puisque le service voyageurs de la ligne ferme 8 ans après son ouverture, néanmoins des trains voyageurs venant de Paris vont la desservir jusqu'en 1957 pendant la saison thermale.
La ligne est déclassée en 1972, la gare est rachetée par la commune en 1975 après la dépose des rails.
La gare est inscrite par l'arrêté du 29 octobre 1975, ce classement concerne les « façades et toitures ».
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