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C'est une première occasion pour s'arrêter dans cette région que je ne connais pas bien. Il semble qu'il y ait quelques coins à découvrir, il va falloir que je me documente.
Noirlac est une ancienne abbaye cistercienne.
L'abbaye de Noirlac est un site cistercien majeur d'Europe, et est considérée comme l'un des plus beaux ensembles monastiques de France. Au coeur d'un bocage façonné par le Cher, elle offre à ses visiteurs la sérénité de sa pierre blonde et la pureté de son architecture que souligne subtilement la lumière filtrant des vitraux.
Après le bâtiment servant de guichet et boutique, les différents bâtiments de l'abbaye s'offrent à nous. Le bâtiment en face est le cellier, un peu plus à gauche, l'église.
Le cellier
Tout d'abord le cellier, lieu où l'on conservait le grain (avoine, seigle, ...), les fruits et le vin. On peut y voir un ancien pressoir à vis datant du XVIIIème siècle.
Ancien pressoir
Le cellier nous conduit au cloître. Selon la règle cistercienne, l'abbaye est "simple". Sa simplicité lui vaut d'ailleurs le surnom de "prison aux portes ouvertes". Le cloître était le coeur de cette "prison", lieu où le silence était le plus complet était exigé. La règle réservée aux religieux devait aussi bien servir à cette appelation ! En effet, seule une autorisation de l'abbé permettait aux moins de pouvoir sortir de l'abbaye.
Quart de deux allées du cloître
A sa fondation, en 1136, elle aurait été nommée "Notre Dame de la Maison Dieu", ou plus communémenent "la Maison-Dieu-sur-Cher".
L'abbaye peine à être construite, terrains marécageux et forestiers ne facilitant pas la tâche des moines venus de Clairvaux. Une importante donation en 1150, comportant forêts, terres et eau, facilitera la construction.
L'abbaye ne prendra le nom de Noirlac qu'en 1290, en mémoire du jeune seigneur des lieux qui se noya dans un des bras du Cher semblant former un lac sombre. Il n'est pas confirmé à ce jour que cette histoire soit authentique.
Le dépouillement de l'art cistercien est en harmonie avec l'ascèse, ce cheminement spirituel qui suppose la non-possession et le détachement des biens terrestres. Instrument du salut, réceptacle de la lumière, l'architecture de cette église exprime par ses proportions, la quête éternelle de lumière.
En revenant dans les allées du cloître, on trouve la salle capitulaire et le parloir.
La salle capitulaire
On va ensuite se diriger vers la salle des moines, une salle communautaire servant aux tâches ménagères ou domestiques. La salle servait également à la recopie des manuscrits. La salle disposait également d'une cheminée servant de "chauffoir".
La salle des moines
Vêtements des moines cisterciens à gauche, la coule pour la prière, à droite, la tunique de travail et scapulaire Avant de monter à l'étage découvrir les dortoirs, il reste une dernière pièce au rez-de-chaussée. Il s'agit du refectoire. Il s'agit d'une salle au proportion assez exceptionnelle : 9 m de hauteur (il n'y a pourtant aucune utilité d'avoir une telle hauteur sous toit pour manger !)
Le réfectoire Finalement, nous atteignons l'étage. D'un côté le dortoir des moines, de l'autre le dortoir des convers. Autrefois, il s'gaissait d'un vaste dortoir communautaire, mais au XVIIIème siècle, des travaux furent entrepris et des chambres bien plus confortable firent leur apparition.
Le long couloir de l'ancien dortoir des moines
Ce dortoir a été converti au XIIIème siècle en grenier. La charpente est de construction plus tardive.
L'ancien dortoir des convers
Après avoir visité l'intérieur de l'abbaye, il est possible de se promener dans les jardins de l'abbaye où nous attend une sublime allée de vieux arbres. Probablement un lieu idéal pour la méditation de nos chers moines.
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