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Le coin est apparement connu et pas loin de mon domicile mais je ne connaissais pas, balade très agréable, surtout pas beau temps, paysage panoramique magnifique.
Sur le site, ce viaduc me fait un peu penser au viaduc de la Souleuvre en Normandie, mais en fait en me rémémorant le site de la Souleuvre grâce à ma page en lien ici, il n'y a bien que la hauteur des piliers qui semble pouvoir être comparable, ...et encore ... puisque les piliers de La Souleuvre sont presque deux fois plus hauts que ceux des Fauvettes, ... !
Un bout du viaduc Si vous regardez bien la photo, vous y découvrirez une petite "fourmi" en train de faire l'ascension du viaduc La description succincte de wikipedia indique : le viaduc des Fauvettes est un pont ferroviaire de l'ancienne ligne d'Ouest-Ceinture à Chartres aussi connue sous le nom de ligne de Paris à Chartres par Gallardon, situé sur les Communes de Gometz-le-Châtel et de Bures-sur-Yvette, en Essonne ; il surplombe la vallée de l'Yvette. Sur le premier panneau du site, on découvre que son vrai nom est "Viaduc d'Angoulême", mais aucune information plus précise, il faudra donc effectuer quelques recherches. Pourquoi Angoulême ? Il s'agit en fait tout simpement du nom du petit ruisseau qui coule à ses pieds, et son surnom, "des fauvettes" proviendrait du bois des fauvettes tout proche (impossible à trouver sur la carte, bois disparu ?).
Le ruisseau Angoulême, au pied du viaduc
Le ruisseau Angoulême, presque limpide Le viaduc est difficile à appréhender dans son ensemble, manque de recul pour saisir en sa longueur, aussi bien dessus, qu'à son pied !
En farfouillant rapidement sur le net, je n'ai guère trouvé de vue aérienne du viaduc, c'est bien dommage. Ci-dessous, une vue ancienne du viaduc qui nous permet presque de compter les 12 arches qui le composent.
Chaque arche a une ouverture de 15 mètres. Le viaduc culmine à 34 mètres de hauteur. Construit en 1913 comme pont ferroviaire pour la ligne de chemin de fer de Paris à Chartres qui fut en fonction de 1931 à 1939 après 24 années de construction, ce viaduc ne servit pas, la ligne ne passant pas par là !! A chaque époque politique ses constructions inutiles donc ;-) Le pont ferroviaire trouva quand même son utilité lors de la seconde guerre mondiale, par les allemands. Les alliés l'endommageront volontairement en 1944. A partir des années 70, le lieu devient un site d'escalade "sauvage" qui fermera "ses portes" fin des années 90 pour question de sécurité avant d'être réhabilité aussi bien comme site d'escalade que lieu de promenade en 2003-2004.
Le viaduc est un spot connu d'escalade, très fréquenté, aussi bien par les particuliers que par les associations, mais également par les spéléologues, les pompiers et les gendarmes du GIGN qui viennent s'y entraîner. Ce viaduc est considéré comme la plus haute "falaise" d'Ile de France. Pendant notre promenade, en haut et en bas, nous apprécierons donc le travail de ces quelques grimpeurs très à l'aise au dessus du vide. Sa paroi est, selon les sites d'escalade, tout autant appréciée des grimpeurs que détestée. En effet la pierre dans laquelle le viaduc a été taillée, la Meulière, est une roche silicieuse dont la granularité permet une bonne accroche mais également extrêmement abrasive, donc très douloureuse. Il est vrai que si vous avez déjà rencontré de la Meulière, vous savez que vous n'avez guère envie de vous y frotter, au sens propre du terme !
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Sur le pont, se situent des "trous" dont j'ignore s'ils existaient d'origine ou pas. Je vois pas trop l'utilité d'un système d'aération ici ;-), par contre l'usage actuel en est très clair : puits pour s'entraîner à la descente.
Bien protégé heureusement, on n'oserait guère s'y aventurer, véritable saut dans le vide. Exemple de descente (lien d'origine de la photo ci-dessous ici)
Pour apprécier la hauteur et le vide béant, un des trous vu d'en bas :
Et pour terminer, ce qui fait la beauté du site pour le promeneur du dimanche ... le panorama.
Panorama d'un côté ...
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