La vallée de la misère

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La vallée de la misère

 

A Saint-Léonard-des-Bois dans la Sarthe se trouve la vallée de la misère.

Situé dans les Alpes Mancelles, ce lieu très étrange est assez difficile d'accès.

J'ai suivi la randonnée rouge depuis le lieu-dit les Allumiers, et sincérement, j'ai trouvé le chemin très "casse-gueule". Bref, n'oubliez pas de prendre de très bonnes chaussures maintenant bien les chevilles plus un bâton qui vous donnera un appui supplémentaire non négligeable lorsque vous commencerez à dévaler cette gigantesque descente de cailloux.

La vallée de la misère est en effet un immense éboulis de grès armoricain (quartzites).

L'origine du site remonte à l'ère primaire, avec son socle de granit et de grés armoricain. C'est à l'ère quaternaire et à ses alternances de gel-dégel que l'on doit l'éclatement des sols et la formation de ces éboulis pierreux accrochés aux versants et connus sous le nom de pierriers.


Prenez garde à cette photo, elle ne reflète pas le côté pentu des lieux !

Dans la région, on rencenserait une petite dizaine de pierriers généralement d’une superficie de 1 à 3 hectares, de forme allongée (200-500 m) et avec une pente moyenne de 37°.

Ci-dessous petit texte extrait d'un site sur internet, facilement compréhensible par le commun des mortels (sic !!) :

Le site de Saint-Léonard-des-Bois au cœur des Alpes mancelles trouve son origine dans l’encaissement profond de la Sarthe, lors d’un phénomène d’épigénie mio-quaternaire. La rivière méandriforme, sénile, a alors surcreusé son lit d’une centaine de mètres créant les paysages actuels et offrant une coupe à travers deux synclinaux paléozoïques accolés.

Ce site composé de landes xérophiles, de pelouses sèches, de boisement de pins et de chênaies acidiphile abrite une flore lichénique et bryologique abondante et diversifiée avec plusieurs espèces rares dans la région.

Le pierrier occupe les deux versants du site au milieu duquel coule une petite rivière. A proximité du cours d'eau, une fois descendue l'un des deux versants (par le chemin rouge ou vert), vous trouverez un sentier qu'il vaut probablement mieux éviter les jours de grande pluie. J'ai déjà eu beaucoup de mal à ne pas y noyer mes chaussures alors qu'aucune pluie n'était tombée depuis au moins une semaine ...


La Sarthe a sculpté le coteau situé en face du bourg de Saint Léonard des bois, faisant apparaître deux affleurements contigus de grés et de schistes.
Le premier se distingue par la présence d'un perrier coiffé de résineux.
Le second est, lui, occupé par des feuillus.
(texte récupéré au Belvédère du Mont des Avaloirs)

D'habitude ce sont plutôt les calvaires qui croisent la route des randonneurs. Dans la région ce sont de simples croix sans christ.

Peu habituée à ces croix j'en ai pris trois en photo. C'est finalement au belvédère du Mont des Avaloirs que j'aurai la réponse sur leur signification.


Chemins de croix
Les croix ponctuent les chemins montois que les pélerins commencèrent à emprunter sous le règne de Charlemagne pour se rendre au Mont-Saint-Michel.
On en retrouve ainsi à Couptrain, La Pallu et Javron les Chapelles qui figuraient parmi les haltes obligées.

Beaucoup sont décorées du "bourdon", bâton au talon ferré avec lequel le pélerin se frayait un passage sûr, écartant aussi bien la ronce que le brigand. Cet emblême se retrouve également gravé dans un pilier de l'église de Saint-Samson.

 


 

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